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Blog de coordination des initiatives pour garder Mandela.

Vous pensez que Mandela doit rester en France ? Vous trouvez que ce n'est pas à la police ou à la préfecture d'évaluer le sérieux des études et des recherches des étrangers ? Vous pensez que c'est possible d'être malien, anthropologue, enseignant, pauvre, et pourtant digne de la nationalité française ? Vous trouvez que l'identité nationale, ça fait se marrer les baleines de tous les océans, et que ça sent trop son mauvais litron ? Voire sa milice ?

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lundi 15 mars 2010

NousGarderonsMandela veut du fric ! (Dialogue Mandela - Montesquieu)


"Nous garderons Mandela" et tous les sans-papiers veulent piller la France, vivent au-dessus de leurs moyens : avocats, tracts, haricots, fruits secs et banderoles ...
Adressez vos dons à :
"Nous garderons Mandela"
Département d'Anthropologie UFR TES
Université Paris 8 "Vincennes à Saint-Denis"
2, rue de la Liberté
93526 Saint-Denis cedex
(chèques à l'ordre du CREV)

Mandela : Est-il bien vrai, camarade Charles-Louis de Secondat, que tu as écrit : "Une preuve que les nègres n’ont pas le sens commun, c’est qu’ils font plus de cas d’un collier de verre que de l’or, qui, chez des nations policées, est d’une si grande conséquence." (De l’esprit des lois, XV, 5) ?

Montesquieu : Oui, c'était une satyre ...

Mandela : Parce que pour payer l'avocat, j'ai besoin d'un collier d'or. Et les français, par les nouvelles règles, n'admettent en leur République que des camarades friqués.

Montesquieu : Mon ami, dans un État libre où l’on vient d’usurper la souveraineté, on appelle règle tout ce qui peut fonder l’autorité sans bornes d’un seul, et on nomme trouble, dissension, mauvais gouvernement, tout ce qui peut maintenir l’honnête liberté des sujets. (Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, XIII)

Mandela : Ainsi, je me verrais condamné au trouble ? Ça me chiffonne vachement aux entournures, Charles-Louis !

Montesquieu : Enfin Mandela, il peut y avoir de l’union dans un État où l’on ne croit voir que du trouble ... (Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, IX)

Mandela : Mais les troubles à l'ordre public ? J'ai déjà payé à Bamako ...

Montesquieu : Laisse béton, ô Djiré ! - toutes les fois qu’on verra tout le monde tranquille dans un État qui se donne le nom de république, on peut être assuré que la liberté n’y est pas. (Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, IX)

Mandela : Bon alors où est l'or, ce que vous appelez la thune, les fafiots, les espèces, le flouze, le grisbi, ô baron de la Brède ?

Montesquieu : Festina lente, jeune avide ! Carthage, qui faisait la guerre avec son opulence contre la pauvreté romaine, avait par cela même du désavantage ; l’or et l’argent s’épuisent ; mais la vertu, la constance, la force et la pauvreté ne s’épuisent jamais. (Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, IV)

Mandela : Pfff. Tu l'as dit ! Viens à la manif de jeudi au moinsse ...

Montesquieu : Mais je suis ponctuellement à tout les manifs de sans-paps, eh mon fils ! que la République soit de droite ou de gauche, d'ailleurs ...

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